Kim Churchill vit pour et par la guitare. Il combine un jeu d’une technicité redoutable, mêlant «picking» des plus complexes, percussions sur le manche et la caisse de résonance, «tapping» des deux mains, mélodies d’harmonica, percussions jouées au pied sur lesquelles se pose une voix profonde et émouvante. Kim Churchill est une bête de scène doublée d’un virtuose qui dégage néanmoins une authentique modestie.
En 2009, dès la fin de ses études secondaires, Kim Churchill prend la route et offre des prestations dans la rue. La même année, il reçoit la distinction «National Youth Folk Artist of the Year» dans son Australie natale. Après avoir été sélectionné parmi des centaines de candidats au Byron Bay Bluesfest Busker Competition en 2010, il se fraie rapidement un chemin sur la scène locale et partage l’affiche avec Xavier Rudd, Michael Franti, Ben Harper, Paul Kelly, Buffy Sainte-Marie et Bob Dylan lors de ce festival. Ces débuts remarqués lui ouvrent les portes des plus grands événements australiens et lui permettent rapidement d’exporter sa musique à travers toute la planète dont plusieurs festivals prestigieux (Glastonbury Festival, Festival d’été de Québec, Festival International de Jazz de Montréal, South by Southwest… ). Déjà riche de cinq albums – Kim Churchill (2011), Detail of Distance (2012), Into the Steel (2013), Silence Win (2014), Weight Falls (2017) – ainsi que de sa quadrilogie de EP respectivement enregistrés à Berlin, Vancouver, Blue Mountains City et Londres, sa discographie se caractérise par des riffs accrocheurs et une rythmique séduisante, renforçant une habileté musicale hors du commun. Les mélodies vocales du jeune artiste australien s’y accordent à merveille avec son penchant naturel pour les sonorités country-folk.